L’association préconise ainsi de lutter contre la « désinformation » en ligne (cf. Contraception, IVG, genre : un site de Santé Publique France pour informer ou militer ?). Elle souhaite également allonger les délais légaux pour pratiquer un avortement en les faisant passer de 14 à 24 semaines de grossesse (cf. Loi Gaillot : réaction d’un gynécologue). Par ailleurs, le Planning déclare vouloir « simplifier » les démarches administratives et médicales. Il propose notamment d’élargir la compétence en matière d’IVG à d’autres professionnels de santé, comme le personnel infirmier (cf. IVG instrumentales par des sages-femmes : encore une « expérimentation » pérennisée). Enfin, la clause de conscience spécifique à l’avortement, que le Planning familial qualifie de « double », est remise en cause (cf. La clause de conscience : seule rescapée de la « loi Gaillot »). Sarah Durocher, présidente de la confédération nationale du Planning familial, considère en effet que cette clause spécifique « participe à la stigmatisation de cet acte médical ».
Un militantisme sans fin ?
Ces nouvelles recommandations du Planning familial témoignent, une fois de plus, du militantisme effréné des pro-avortements. Où sont les difficultés d’accès quand le nombre d’avortements ne cesse de battre des records alors que les naissances diminuent (cf. Malgré un nombre record d’avortements en 2023, le Sénat s’inquiète d’un accès « fragile ») ? En 2023, pour un avortement, on compte un peu moins de trois naissances (cf. France : 243 623 avortements en 2023, un chiffre encore en hausse).
Source : www.genethique.org
Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine
L'IVG, toujours plus loin ? C'est la question que pose le nouveau plan du Planning Familial. L'avortement serait menacé en France, il faudrait donc le sauver en étendant le délai jusqu'à 24 semaines de grossesse et les professionnels habilitant, ainsi qu'en supprimant la clause de conscience des soignants, entre autres. Le militantisme pro-avortement n'aurait donc pas de fin. Le vrai progrès ne serait-il pas d'épargner aux femmes ce geste mortifère ?