Attaque anti-chrétienne et pro-avortement au Parlement européen - Deux commissions du Parlement européen se sont réunies ce jeudi 25 mars pour tenir une audition mettant en cause les organisations conservatrices européennes. Le Centre européen pour le droit et la justice, que vous dirigez, est visé par cette attaque. Comment réagissez-vous ?
Cette attaque est menée conjointement par le lobby mondial de l’avortement, la Fédération Internationale du Planning Familial (IPPF), et l’Open Society de George Soros, avec le soutien financier de la Fondation Gates; excusez du peu !
En 2019, l’IPPF a décidé d’attaquer les personnes et organisations résistant à l’avortement et en a confié la mission à Caroline Hickson, responsable de l’IPPF pour l’Europe, et à Neil Datta, responsable du lobby de l’IPPF auprès des parlementaires européens (EPF). Ils sont tous deux à la manœuvre et invités comme « experts » par le Parlement européen à cette audition. Simultanément, l’organisation OpenDemocracy s’est aussi engagée dans le combat contre les organisations conservatrices européennes au moyen d’une initiative dénommée « Tracking the Backlash » (traquer la réaction).
Cette initiative est financée notamment par l’Open Society de George Soros à hauteur de US$407 000 en 2019. La responsable de ce programme, Claire Provost, est aussi invitée comme « experte ». Intervient, enfin, une ancienne présidente de la branche française du planning familial entre 2006 et 2015, Véronique Sehier, et membre à ce titre du CESE français.
Ce n’est donc pas une audition pluraliste que le Parlement a organisée, mais une opération de lobbying et d’attaque ciblée contre les principales organisations conservatrices européennes. Il va de soi qu’aucune des organisations attaquées n’a été invitée à se défendre. J’en ai fait la demande au nom de l’ECLJ à Raphaël Glucksmann, qui copréside cette réunion avec Evelyn Régner, tous deux socialistes ; en vain.
Le but de cette audition est d’initier la rédaction d’un rapport parlementaire en vue de l’adoption d’une résolution en 2022 et d’annoncer la prochaine publication d’un rapport sur le financement des organisations conservatrices européennes. Cette audition intervient aussi quelques semaines avant le vote d’un nouveau projet de résolution du Parlement européen promouvant l’avortement de façon radicale. Son objectif est donc aussi de désarmer les organisations pro-vie à ce moment stratégique ; mais il peut se retourner contre eux.
Source : eclj.org
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Deux commissions du Parlement européen ont tenu une visioconférence, le 25 mars dernier, sur "les droits des femmes et l'égalité de genre" en critiquant fortement les organisations qui ne soutiennent pas les positions pro-avortement du Planning Familial mélangeant à la fois la promotion d'une vision "pro-gender" et "pro-choix" (découvrir la vidéo- à partir de 14h22, en anglais).
Le CPDH, comme l'ECLJ, Alliance Vita, la fondation Lejeune ou "la manif pour Tous" y sont par exemple présentés comme s'opposant aux "droits des femmes". L'ECLJ réagit dans cet article afin de dénoncer cette réunion "à charge" sans qu'aucun dialogue contradictoire n'ait été possible.