"Au début, je n'y connaissais rien" : dix Français tirés au sort pour la Convention citoyenne sur la fin de vie racontent leur expérience - Depuis décembre, à l'initiative d'Emmanuel Macron, plus de 180 citoyens venus de tout le pays préparent des propositions sur la prise en charge de la souffrance, les soins palliatifs et une éventuelle aide active à mourir.
ls sont "les 180". Tous les quinze jours, des habitants de toute la France font route jusqu'à Paris pour participer à la Convention citoyenne sur la fin de vie, au siège du Conseil économique, social et environnemental (Cese). Tirés au sort selon des critères de diversité démographique, géographique et sociale, ces simples citoyens sont chargés de proposer à l'exécutif des pistes pour améliorer l'accompagnement des personnes en fin de vie.
Au cours des quatre premiers week-ends de travaux, ces 184 "conventionnels", tous volontaires, ont auditionné une quarantaine de spécialistes français et étrangers. Ces tables rondes ont donné lieu à divers ateliers en petits groupes, parfois à huis clos, visant à faire émerger une réflexion collective sur le sujet.
A l'occasion de la cinquième session, du vendredi 3 au dimanche 5 février, qui marque la mi-parcours de cette expérience démocratique, franceinfo donne la parole à dix participants rencontrés dans les couloirs du palais d'Iéna. Cinq femmes, cinq hommes, de tous âges et de toutes origines, qui se sentent plus citoyens que jamais.
Pascale, 54 ans, demandeuse d'emploi et bénévole, Perpignan (Pyrénées-Orientales) : "Au début, je n'y connaissais rien et je n'étais pas la seule. Il a fallu commencer par nous expliquer la loi. On a reçu pas mal d'intervenants, des élus, des soignants, des penseurs... Les francs-maçons m'ont fait la meilleure impression. Ils étaient les seuls à se mouiller pour l'euthanasie.
Source : francetvinfo.fr