Changement de sexe : ces allers sans retours

Changement de sexe : ces allers sans retours
Publié le
November 7, 2021

Changement de sexe : ces allers sans retours - Dans les contrats de fourniture de logiciel ou d’hébergement informatique, il y a un aspect essentiel qui est la réversibilité. C’est un peu comme de négocier les conditions du divorce dans le contrat de mariage, mais cela évite qu’un fournisseur prenne en otage son client en verrouillant du point de vue contractuel les obligations auxquelles il sera tenu pour que le client puisse poursuivre sa vie avec toutes ses données après la séparation. C’est un exemple de principe de précaution qui n’est que l’anticipation d’un événement possible/probable dont les conséquences pourraient être défavorables.

Sauf que ça ne fonctionne pas partout comme dans le monde de l’informatique.

Prenez une personne atteinte de dysphorie de genre qui se ferait opérer : mastectomie, hystérectomie et phalloplastie dans le sens femme vers homme ; ou pénectomie et vaginoplastie, pose d’implants mammaires et rabotage de la pomme d’Adam dans le sens homme vers femme : ce sont des opérations lourdes dont la réversibilité semble compliquée ou impossible. C’est un aller sans retour et, en plus, vous rajoutez un bon cocktail d’hormones.

Il y a des personnes qui regrettent les modifications qu’elles ont infligées à leur propre corps. The Economist raconte l’histoire de Carol, en Californie, qui a subi des effets secondaires graves du fait de sa transition : douleurs, cholestérol, palpitations, anxiété, dépression. Elle a fini par arrêter la testostérone mais, bien sûr, tout ne redevient pas comme avant : si elle a retrouvé un niveau de cholestérol normal, elle garde sa pilosité faciale et ne retrouvera pas sa poitrine.

Le Dr Lisa Littman, qui a pour thème principal de recherche la dysphorie de genre, a récemment publié une étude portant sur une centaine de personnes ayant effectué une détransition de genre. Elle avait déjà encouru les foudres du lobby LGBT-YUIOP en évoquant la possibilité d’un effet de mode ou de contagion dans la dysphorie de genre soudaine en recrudescence chez les adolescents. Trois pourcentages de cette nouvelle étude méritent d’être mis en lumière.

49 % des personnes de la cohorte ont invoqué les complications médicales avérées ou craintes. C’est beaucoup.

Source : bvoltaire.fr

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Commentaire du CPDH

Il est très intéressant de constater les chiffres de cette étude sur les « détransitionneurs », ces personnes dites transgenres qui souhaitent revenir à leur sexe d’origine avec les conséquences physiques et psychologiques que cela entraîne.

Effectivement, le principe de précaution devrait s’appliquer face aux effets de mode, surtout pour les enfants et les jeunes qui brandissent la dysphorie de genre comme seule explication possible à leur mal-être. Comme quoi, les "thérapies de conversion" aux effets dévastateurs ne vont pas que dans un seul sens.

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