Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »

Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique »
Publié le
September 21, 2021

Changement de sexe chez les enfants : « un des plus grands scandales sanitaire et éthique » - « Nous ne pouvons plus nous taire sur ce qui nous apparait comme une grave dérive commise au nom de l’émancipation de l'”enfant-transgenre” ». Prenant la parole au nom de la « protection des enfants » dans une tribune pour le journal l’Express, plus de cinquante médecins, psychologues, et intellectuels (philosophes, écrivains ou encore juristes)[1] s’indignent « contre les discours sur “l’autodétermination” de l’enfant ».

Des discours idéologiques

« On fait croire aux enfants qu’une fille pourrait devenir un garçon et inversement parce qu’ils l’auraient décidé sans même l’avis des adultes, et ce, de plus en plus jeunes », s’insurgent-ils. Ainsi, en Écosse par exemple, selon les directives du gouvernement, les enfants « dès l’âge de l’entrée en primaire auront la possibilité de changer de nom d’usage et de sexe à l’école sans le consentement de leurs parents ». Ni même sans les en informer si l’enfant le demande.

« Des discours banalisés prétendent qu’on pourrait se passer du réel biologique, de la différence sexuelle entre hommes et femmes au profit de singularités choisies fondées sur les seuls “ressentis” », déplorent les signataires. Des discours « mensongers relevant de l’idéologie » qui fleurissent sur les réseaux sociaux « où de nombreux adolescents en mal d’identité viennent chercher des solutions à leur malaise ». Alors « au nom de l'”autodétermination” – véritable slogan qui séduit tous les progressistes – je suis libre de choisir le corps que je veux – des enfants et des adolescents sont convaincus qu’ils peuvent changer de sexe à l’aide de traitements hormonaux voire de chirurgies mutilantes ».

Des demandes de changement de sexe qui explosent

Et ces discours ne sont pas sans conséquence. Il y a dix ans on recensait environ dix demandes de changement de sexe par an pour la région Ile-de-France, précise Jean Chambry, pédopsychiatre responsable du CIAPA (Centre Intersectoriel d’Accueil pour Adolescent à Paris). Aujourd’hui, c’est dix par mois. Une explosion des demandes qui touche en particulier les adolescentes.

Pourtant « ce phénomène, “l’enfant-transgenre” est en réalité une mystification contemporaine qu’il faut dénoncer vigoureusement car elle relève de l’embrigadement idéologique » affirment les signataires de la tribune. Car l’enfant est « un être en construction », quand « on voudrait nous faire croire qu’au nom du bien-être et de la liberté de chacun, un enfant, délesté de l’accord de ses “réactionnaires” de parents, serait à même de “choisir” son identité dite genrée ».

Source : genethique.org

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Commentaire du CPDH

Nous sommes heureux de constater que des voix s’élèvent contre l’idéologie transgenre qui prend les enfants en otage. Il y a quelques mois en Angleterre, la responsabilité d’une clinique du genre a été reconnue dans le cas d’une jeune femme, incitée à changer de sexe en tant qu’enfant et ayant voulu revenir à son sexe d’origine malgré les séquelles des traitements. Malheureusement, ces exemples n’arrêtent pas les idéologues qui poursuivent en réalité d’autres intérêts, financiers et commerciaux. A lire aussi : " Nous ne pouvons plus nous taire face à une grave dérive "

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