Comment des modèles d’embryons humains ont-ils été créés in vitro ? - Une équipe de recherche a pu aboutir à des modèles in vitro de blastocystes, l'un des premiers stades de l'embryon humain.
Comment étudier les premiers stades de la formation d’un être humain, lors des tout premiers stades embryonnaires ? Dans deux papiers de recherche (1, 2) parus dans la revue Nature le 17 mars 2021, et participant à la même étude, les scientifiques présentent leurs techniques innovantes pour créer des modèles d’embryons humains.
Même si cela pose d’ores et déjà des questions éthiques, les auteurs estiment que « cette découverte va révolutionner la recherche sur les causes des fausses couches précoces, l’infertilité et l’étude du développement humain précoce ».
Ce modèle d’embryon humain n’est pas généré par fécondation d’un ovule par un spermatozoïde, mais à partir de cellules souches embryonnaires (encore non développées) ; combinées dans certains cas avec des cellules issues de tissus de peau adultes, mais reprogrammées. Placées en culture in vitro, au sein d’un échafaudage de « gelée » en trois dimensions appelé matrice extracellulaire, les cellules s’autoassemblent et se structurent dans un ensemble complexe, jusqu’à finalement former en quelques jours un embryon ressemblant à un embryon humain au stade de la prégestation.
Plus précisément, il s’agit d’un équivalent de blastocyste, nom donné à l’embryon dans la période de son développement située entre 4 à 10 jours d’existence. Il mesure une taille microscopique.
Source : numerama.com
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Encore une expérience folle sur l’embryon humain... Les scientifiques repoussent toujours plus loin les barrières de l’éthique et veulent se faire l’égal de Dieu.
Les dangers de ces expériences ne sont peut-être qu’hypothétiques pour le moment mais leur finalité nous inquiète : cherche-t-on à fabriquer des enfants sans parent ? Sans besoin d’utérus pour les porter ? Des êtres humains dont on pourrait choisir les caractéristiques ? Des organes humains pour la transplantation ?
Autant de questions qui restent sans réponse et qui devraient appeler à la mise en œuvre du principe de précaution que de nombreuses associations, dont le CPDH, réclament.