L’élu explique réagir à « de nombreuses affaires » qui « nous poussent à nous interroger sur l’absence de reconnaissance de l’enfant à naître au regard du droit pénal » (cf. Si l’atteinte par accident à la vie d’un enfant non encore né n’est pas un homicide involontaire, qu’est-ce donc ? ; Un fœtus meurt dans un accident, « à 4 jours du terme, il n’existe pas »).
« Actuellement en France, lorsqu’un décès in utero est causé par un acte pourtant pénalement répréhensible (faute d’ordre médical, accident de la route dû à un comportement irresponsable…), celui-ci ne peut être reconnu par la loi et qualifié d’homicide, et ce même si le fœtus avait atteint un stade de la grossesse lui permettant de vivre en dehors du ventre maternel », rappelle le député. Et ce en dépit du fait que la Cour de cassation reconnaisse des « incohérences » et des « iniquités » dans la distinction pénale entre enfant né vivant et enfant mort-né, déplore Fabien Di Filippo.
Le problème demeure de reconnaître l’enfant à naître, dès lors que le « droit à l’avortement » est devenu une « matrice de pensée », comme le dénonce Lucie Pacherie, juriste à la Fondation Jérôme Lejeune (cf. Homicide involontaire du fœtus : quand le droit crée l’injustice).
Source : www;genethique.org