Des « embryons de synthèse » humains fabriqués à partir de CSEh

Des « embryons de synthèse » humains fabriqués à partir de CSEh
Publié le
June 15, 2023

Des « embryons de synthèse » humains fabriqués à partir de CSEh - L’équipe du professeur Magdalena Zernicka-Goetz, de l’université de Cambridge et du California Institute of Technology, affirme être parvenue à fabriquer des « embryons de synthèse »[1] humains à partir de cellules souches (cf. Embryoïdes, blastoïdes, MEUS : des embryons créés pour la recherche). Pour cela ils n’ont pas eu recours à des gamètes, mais uniquement à la reprogrammation de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh). Ces travaux ont été présentés lors de la réunion annuelle de la Société internationale pour la recherche sur les cellules souches (ISSCR) qui s’est tenue à Boston mercredi, mais ils n’ont pas encore été publiés dans une revue à comité de lecture (cf. Cellules souches humaines : L’ISSCR met à jour les normes pour la recherche).

Ces embryons de synthèse ont été « cultivés » jusqu’à un stade « juste supérieur à l’équivalent de 14 jours de développement d’un embryon naturel ». Leur viabilité en cas d’implantation dans un utérus n’a pas encore été démontrée (cf. Des « embryons de synthèse » de souris développés dans un utérus artificiel).

De « profondes » questions éthiques et juridiques

« Il est urgent de mettre en place des réglementations pour encadrer la création et l’utilisation de modèles d’embryons humains dérivés de cellules souches », alerte le professeur James Briscoe, directeur de recherche associé au Francis Crick Institute.

Ces « embryons de synthèse » pourraient fournir des « informations fondamentales sur les étapes fondamentales du développement humain », indique-t-il, soulignant toutefois que ces recherches soulèvent « de “profondes” questions éthiques et juridiques ».

Source : genethique.org

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Commentaire du CPDH

Toujours plus loin dans la transgression éthique ! Des scientifiques ont créé des embryons à partir de cellules souches embryonnaires humaines. C’est une première, soumis à aucune règle, cet embryon a passé le cap des 14 jours d’expérimentation avant d’être détruit. Jouer avec la vie humaine au motif que la technique le permet est une entorse grave à l’éthique et à la déontologie, et la porte ouverte à toutes les folies.

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