« Notre hypothèse est que les conditions [rencontrées dans l’espace, micropesanteur et radiations cosmiques], accélèrent le vieillissement », explique Frank Yates, enseignant-chercheur à SupBiotech. « L’ISS fournit un environnement unique pour mener à bien cette expérience : en orbite à 400 km d’altitude, elle est dédiée à la réalisation d’expériences scientifiques en micropesanteur depuis 1998. »
Des organoïdes de quelques millimètres ont d’abord été produits et cultivés sur Terre « dans des cassettes spécialement conçues et fournies par la société américaine Bioserve ». Ensuite, « 384 organoïdes ont été placés dans deux conteneurs fermés hermétiquement, garantissant une température constante de 37°C et un taux de CO2 de 5 % ». Des conditions « indispensables » pour les maintenir en vie. Les deux incubateurs ont été transférés au Centre spatial Kennedy à Cap Canaveral en Floride. 84 organoïdes ont été sélectionnés pour le vol, les autres ont continué leur développement au sol, faisant office d’échantillons témoins.
Désormais, les scientifiques procèdent à l’analyse de tous les échantillons rapatriés en France depuis février 2024. Les organoïdes sont découpés observés au microscope et analysés génétiquement.
Source : www.genethique.org
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