Fin de vie : « disposer d’un choix n’est pas bénéfique par nature »

Fin de vie : « disposer d’un choix n’est pas bénéfique par nature »
Publié le
November 19, 2024
Fin de vie : « disposer d’un choix n’est pas bénéfique par nature » - Alors qu’un texte relatif à la fin de vie doit revenir devant les députés le 27 janvier prochain, le Premier ministre, Michel Barnier a indiqué être « plutôt dans l’idée d’utiliser le travail qui a été fait », même si « certains amendements » lui paraissent « contestables » (cf. Fin de vie : « il serait inimaginable de reprendre un texte qui, sur bien des aspects, aurait été le plus laxiste au monde »). Il fait notamment référence à l’accès à l’euthanasie pour des patients souffrant de maladies chroniques (cf. La Commission spéciale adopte l’« aide à mourir », sans la conditionner à un pronostic vital engagé).

Des désaccords au sein de l’Exécutif

Considérant qu’un « équilibre » avait été trouvé par le précédent gouvernement (cf. Loi sur la fin de vie : « ce projet est profondément rétrograde »), Michel Barnier a également affirmé que « nous ne ferons pas une loi sur la fin de vie contre nos médecins et nos soignants mais avec eux » (cf. « Monsieur le Premier ministre, faisons du soin une priorité collective »).

De son côté, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a déclaré souhaiter que les travaux du Parlement reprennent à partir de la proposition de loi d’Olivier Falorni, dont elle est signataire (cf. Fin de vie : la proposition de loi d’Olivier Falorni enregistrée à l’Assemblée nationale). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a quant à lui précisé ne pas être favorable à une reprise de l’examen du texte, « à titre personnel ».

« Je crains que ce ne soit pas un texte pour la fraternité », explique le ministre, partisan du développement des soins palliatifs.

« En fait de bénéfice, ce choix sera un préjudice »

Dans le contexte d’une prochaine reprise des débats sur le sujet, l’avocat et essayiste Erwan Le Morhedec, propose une réflexion sur la notion de « choix » dans l’hebdomadaire La Vie. « Ainsi s’achèveraient 40 ans de débat fondé notamment sur cet argument : le bénéfice de disposer d’un choix, quand bien même nous ne l’exercerions pas. » Pourtant cet argument « simple » et « populaire » est « faux », affirme le bénévole en soins palliatifs.

Source : www.genethique.org

Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine

Newsletter hebdomadaire
Ne ratez aucune information. Recevez un seul e-mail avec toutes les actualités de la semaine.
Nous respectons vos données personnelles. Politique de confidentialité
Merci ! Votre inscription a bien été reçue.
Oups! Une erreur s'est produite. Si le problème persiste, contactez-nous.

Consulter les fiches repères

L'Union Européenne-Les commissions parlementaires
L'Union Européenne-Le processus législatif
L'Union Européenne-Les institutions
Le wokisme