Considérant qu’un « équilibre » avait été trouvé par le précédent gouvernement (cf. Loi sur la fin de vie : « ce projet est profondément rétrograde »), Michel Barnier a également affirmé que « nous ne ferons pas une loi sur la fin de vie contre nos médecins et nos soignants mais avec eux » (cf. « Monsieur le Premier ministre, faisons du soin une priorité collective »).
De son côté, Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a déclaré souhaiter que les travaux du Parlement reprennent à partir de la proposition de loi d’Olivier Falorni, dont elle est signataire (cf. Fin de vie : la proposition de loi d’Olivier Falorni enregistrée à l’Assemblée nationale). Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a quant à lui précisé ne pas être favorable à une reprise de l’examen du texte, « à titre personnel ».
« Je crains que ce ne soit pas un texte pour la fraternité », explique le ministre, partisan du développement des soins palliatifs.
Dans le contexte d’une prochaine reprise des débats sur le sujet, l’avocat et essayiste Erwan Le Morhedec, propose une réflexion sur la notion de « choix » dans l’hebdomadaire La Vie. « Ainsi s’achèveraient 40 ans de débat fondé notamment sur cet argument : le bénéfice de disposer d’un choix, quand bien même nous ne l’exercerions pas. » Pourtant cet argument « simple » et « populaire » est « faux », affirme le bénévole en soins palliatifs.
Source : www.genethique.org