Fin de vie : la question de l'euthanasie "ne doit pas être tabou", estime Chaynesse Khirouni - La question de l'euthanasie "ne doit pas être tabou", estime Chaynesse Khirouni, la présidente du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, alors qu'un nouveau plan national de développement des soins palliatifs a été dévoilé par le ministre de la Santé.
Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a dévoilé ce mercredi 22 septembre un nouveau plan national de développement des soins palliatifs qui n'intègre pas la question de l'euthanasie. Un regret pour la présidente du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle. Chaynesse Khirouni estime que cette question "ne doit pas être tabou".
"Je regrette qu'en France on ait toujours un certain nombre de sujets tabou, dont celui de la question de la fin de vie", a réagi sur France Bleu Sud Lorraine Chaynesse Khirouni, qui estime "qu'il ne faut pas avoir peur d'ouvrir le débat". Selon le dernier sondage de l'Ifop, réalisé en avril dernier, 93% des Français considèrent que la loi française devrait autoriser les médecins à mettre fin, sans souffrance, à la vie de des personnes atteintes de maladies insupportables et incurables si elles le demandent.
Source : francebleu.fr
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Plutôt que de prendre en charge et d'atténuer la souffrance des personnes en fin de vie, les promoteurs du « droit à la mort » chercheraient-ils "la facilité"… et aussi la "rentabilité " ? N’est-il pas moins coûteux d’inciter à la mort les personnes malades ou âgées au lieu d’en prendre soin jusqu’à la fin ?
C'est la question que semble vouloir poser la Présidente du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, Chaynesse Khirouni, qui rappelle, à l'appui de son discours en faveur de l'euthanasie, qu'une “augmentation de entre 49% des personnes âgées entre 75 et 84 ans est à prévoir entre 2020 et 2030”. Eclairant !
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