GPA, harcèlement scolaire, porno : Juristes pour l’enfance adresse ses recommandations au Comité des droits de l’enfant de l’ONU (CRC) - Parmi les principales recommandations, l’association Juristes pour l’enfance déplore l’inaction de la France quant à l’accès des mineurs à la pornographie, met en garde contre les injustices pour les enfants liées à la Gestation pour autrui et s’inquiète du manque de liberté de pensée, de conscience et d’expression dans la sphère scolaire.
Deux rapports ont été envoyés ce jeudi 1er décembre au Comité des droits de l’enfant (CRC) rattaché à l’ONU à l’occasion du 6ème examen périodique de la France. Un premier de Juristes pour l’enfance et un second de la part de « Nous enfants », la branche « jeunesse » de l’association, qui réunit des jeunes adolescents de moins de 18 ans désireux de s’exprimer et d’échanger avec d’autres enfants sur les projets de société portés par la France.
Tous deux font état de nombreuses atteintes aux droits de l’enfants. Que ce soit concernant la PMA, la GPA, ou encore les violences sexuelles entre mineurs entraînées par l’exposition de plus en plus précoce à la pornographie, l’association rappelle que l’intérêt ou le désir des adultes ne doit en aucun cas être privilégié au détriment de l’intérêt de l’enfant qui reste supérieur.
Premier point d’alerte particulièrement préoccupant, l’augmentation importante des violences sexuelles commises entre mineurs et le développement du phénomène de prostitution juvénile en milieu scolaire. Selon l’association, le développement de ces deux phénomènes est à mettre en lien avec l’absence de protection des mineurs contre la pornographie.
D’après le rapport d’information publié par le Sénat français le 27 septembre 2022, les chiffres sont éloquents : 1/3e des enfants de moins de 12 ans, 2/3e des enfants de moins de 15 ans, 95% des garçons de moins de 18 ans et 86% des filles de moins de 18 ans ont été exposés à la pornographie : « Les conséquences sur la jeunesse sont nombreuses et inquiétantes : traumatismes, troubles du sommeil, de l’attention et de l’alimentation, vision déformée et violente de la sexualité, difficultés à nouer des relations avec des personnes du sexe opposé, (hyper) sexualisation précoce, développement de conduites à risques ou violentes, etc. ». Ces conséquences chez les enfants sont observées dès l’école primaire, c’est-à-dire chez des enfants de 6 ans à 11 ans.
L’association Juristes pour l’enfance suggère au CRC d’adresser à la France les recommandations suivantes :
Source : juristespourlenfance.com
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Notre partenaire Juristes pour l’enfance fait part de son rapport auprès du comité des droits de l’enfant de l’ONU pour l’examen périodique de la France sur la Convention internationale des droits de l’enfant. Nous vous présenterons bientôt nos rapports sur des thématiques communes : l’accès à la pornographie et la gestation pour autrui.
Le respect des droits de l’enfant est primordial dans notre société. La façon dont nous traitons les plus petits d’entre nous est révélatrice de notre humanité.