La gestation pour autrui (GPA) sera-t-elle un jour autorisée en France ? Cette question jadis impensable est en train de s’installer peu à peu dans le débat public. Officiellement, la pratique est interdite par la loi, et aucun chiffre n’existe sur le recours à cette technique par des couples vivant en France, mais la légalisation de la GPA fait désormais l’objet de débats ouverts, portés par des associations. Ces mêmes associations disent d’ailleurs comptabiliser 300 à 500 naissances par an. Sondage après sondage, l’opinion semble elle aussi se plier majoritairement à cette possibilité.
De même, les stars de télévision présentent régulièrement leur progéniture, jetant un voile pudique sur les conditions de sa naissance, évitant bien souvent les graves questions éthiques qui y sont liées. Pourtant, la GPA passe bien par l’instrumentalisation du corps d’autrui.
Elle ouvre la voie à une utilisation servile, si ce n’est à une marchandisation du corps des femmes. Ceux qui prétendent l’inverse, en défendant une prétendue « GPA éthique » – une expression antinomique —, feignent d’ignorer les pressions possibles entre un couple désireux d’avoir un enfant et la femme qui accepterait de le porter pour eux.
Source : www.la-croix.com
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Du journal TV aux émissions de télé-réalité, la GPA est partout dans notre univers médiatique. Bien qu'interdite en France, les contrevenants ne se cachent pas et clament haut et fort leur délit, relayé avec enthousiasme par les médias. Alors que la protection des droits des femmes et de l'enfant appellent une abolition internationale de la GPA, nos autorités - gouvernement et juges - font preuve d'un laxisme criant. Quand prendra-t-on enfin en compte la mesure de l'indignité de cette pratique ?