Homoparentalité : des études sociologiques biaisées - Une étude australienne sur le bien-être des familles homoparentales dresse un portrait flatteur de la situation. Et pour cause : malgré la rigueur scientifique dont elle se réclame, la méthodologie de l'étude l'a amenée à ne s'intéresser qu'aux gays et lesbiennes les mieux intégrés. Au risque de gravement fausser la réalité.
L’étude australienne sur le bien-être des enfants des familles homoparentales a été abondamment commentée ces derniers jours et présentée de façon positive par un certain nombre de médias et sites. Elle pâtit malheureusement de faiblesses méthodologiques majeures : elle ne porte que sur les vies et ressentis de l’élite LGBT.
Imaginez qu’une équipe de sociologues chrétiens évangéliques s’attelle à documenter les caractéristiques et la qualité de vie des enfants de familles de cette religion. Imaginez qu’ils commencent par recruter des parents d’enfants assidus au catéchisme, de communautés comme celle de la Wheaton Bible Church, près de Chicago, ou de la Saddleback Community Church d’Orange County, en Californie, c’est-à-dire des communautés prospères de "CSP+" soutenues dans leurs activités familiales et relevant de la foi.
Ils ont choisi cette approche car les chrétiens évangélistes pratiquants ayant des enfants mineurs ne constituent que 3% de la population américaine adulte et qu’ils jugent plus aisé de recruter des participants à leur étude que d’étudier ceux qui devraient, statistiquement et sans recrutement particulier, apparaître dans un échantillon de population constitué selon la méthode des quotas. Ils savent que cette méthode est la meilleure, mais ils citent les "contraintes de coût" et des "difficultés liées à l’étude" pour justifier leur décision de recourir à un échantillon dit "de commodité".
Source : atlantico.fr
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Un article de décryptage vraiment intéressant ! Pour une fois, des voix divergentes s'élèvent contre le règne de l'idéologie LGBT. Mark Regnerus, sociologue américain, ose remettre en cause la méthodologie de l'étude australienne sur le bien-être des familles homoparentales. Par ses propos, il met en exergue les biais idéologiques à l'œuvre pour influencer les mentalités et les politiques publiques. C'est assez rare pour être souligné !