IVG : les eurodéputés pour son inscription dans la charte des droits fondamentaux, mais rien n’est gagné

IVG : les eurodéputés pour son inscription dans la charte des droits fondamentaux, mais rien n’est gagné
Publié le
April 11, 2024
IVG : les eurodéputés pour son inscription dans la charte des droits fondamentaux, mais rien n’est gagné - Les eurodéputés ont voté en faveur de cette mesure, mais elle n’a à ce stade aucune chance d’aboutir.

IVG - Une (petite) victoire. Les députés européens ont voté ce jeudi 11 avril en faveur de l’inclusion du droit à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, une modification qui n’a toutefois aucune chance d’aboutir à ce stade puisqu’elle nécessiterait l’accord unanime des États membres.

La résolution, portée par les groupes Socialistes et démocrates (S&D), Renew Europe (centristes et libéraux), les Verts et The Left (gauche radicale), a été adoptée à 336 voix pour, 163 contre et 39 abstentions, lors d’une mini-session plénière à Bruxelles. Cette demande a déjà été faite à plusieurs reprises par le Parlement européen.

« La résolution pour l’inscription de l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux est adoptée, malgré l’union des droites pour s’y opposer. Avec d’autres, la délégation insoumise a porté ce texte. Les luttes féministes paient ! », s’est notamment félicitée l’Insoumise Aurélie Trouvé sur X.

Le vote des eurodéputés intervient plus d’un mois après l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution française. Le président français Emmanuel Macron s’est lui-même prononcé pour une inclusion de la « liberté de recourir » à l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE, où selon lui « plus rien n’est acquis et tout est à défendre ».

La Pologne et Malte restreignent l’accès à l’IVG

Lors de la séance de vote jeudi, l’eurodéputée française Manon Aubry (The Left) a fustigé « les attaques de l’extrême droite et des réactionnaires ». « Non, le droit à l’avortement n’est pas une question de point de vue, c’est un droit humain. Non, le droit à l’avortement n’est pas un sujet de controverse. C’est une liberté fondamentale. Non, le droit à l’avortement ne tue pas, au contraire il sauve des vies », a-t-elle déclaré.

Le Parlement européen souhaite que l’article 3 de la Charte soit modifié pour stipuler que « toute personne a le droit à l’autonomie physique, à un accès libre, informé, complet et universel aux droits sexuels et génésiques et à tous les services de santé connexes sans discrimination, y compris l’accès à un avortement sûr et légal ».

Source : www.huffingtonpost.fr

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Commentaire du CPDH

La France ne veut pas en rester là ! Après avoir fait sombrer le pays du côté obscur, le Président Macron veut maintenant faire basculer l’Union Européenne entière en inscrivant l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux. Les euro-députés ont voté une résolution en ce sens, mais les États membres devraient tenir bon. Un tel acharnement, de la part du Président Macron, à promouvoir la mort pose question. Prions pour que les états de l'UE puissent garder leur liberté d'appréciation en la matière.

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