La GPA et l’étrange danse des opinions

La GPA et l’étrange danse des opinions
Publié le
May 6, 2024
La GPA et l’étrange danse des opinions - Ne soyons pas naïfs, avertit l’écrivain Xavier Patier : quand un gouvernement prétend « ouvrir le débat » sur une régression sociétale comme la serait l’autorisation de la gestation pour autrui (GPA), il a déjà cédé.

On commence à y voir clair : il existe des ministres inconnus qui n’ont en matière de morale politique aucune ligne rouge, ou plutôt dont la seule ligne rouge est celle qui protège leur amour propre de ministre inconnu. Ce qu’exprime Sarah El Haïry, inconnue ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et de la Famille, nous fait frémir. Elle souhaite, avec cette fausse bienveillance qui fut celle de Saint-Just appelant au bonheur pour ne préparer que la mort, « ouvrir le débat » sur la gestation pour autrui (GPA).

« On nous a souvent fait le coup »

« Ouvrir le débat » sur des questions de ce genre, nous avons d’expérience où cela nous conduit. Nous l’avons vu sur le mariage, sur l’IVG, sur la fin de vie : « Quand je délibère, les jeux sont faits », disait Jean-Paul Sartre. On nous a souvent fait le coup : le PaCS était censé nous mettre à l’abri du mariage pour tous, le mariage pour tous à l’abri de la PMA, la PMA à l’abri de la GPA. Jacques Chirac l’avait prédit en 1999 : « Le PACS est une formule inadaptée aux besoins des familles car elle ne reconnaît pas la valeur de l’engagement » et aussi : « Il existe d’autre façons d’apporter des solutions raisonnables aux problèmes rencontrés par les couples homosexuels. »

Le gouvernement Jospin était passé en force : il a fait croire que le PaCS serait le rempart du mariage. Un jour, on nous présentera la GPA comme le rempart contre le transhumanisme. Que le président Emmanuel Macron ait redit, avec une constance qui chez lui est assez rare pour nous surprendre, qu’il n’avait jamais changé d’avis et qu’il restait définitivement contre la GPA car elle « met en question la dignité du corps de la femme et sa marchandisation » n’effraie nullement Sarah El Haïry. Le gouvernement est devenu une cour d’école où chacun parle à tort et à travers pendant que le proviseur fait une conférence ailleurs. Parlons de la GPA, avançons, cédons à l’air du temps, courons dans les bras du Prince de ce monde !

Source : fr.aleteia.org

Découvrir la suite de l'article sur le site d'origine

Commentaire du CPDH

La volonté de certains membres du gouvernement d’ouvrir les débats sur la GPA, nous montre déjà la bascule de l’opinion public sur cette question. L’autorisation de la Gestation pour Autrui serait une régression sans borne pour les droits des femmes et des enfants.

A l’heure où le Parlement européen a voté pour inscrire la GPA comme traite des êtres humains, nous devons tenir bon et refuser la propagande sociétale et gouvernementale.


(Lire également : https://www.lefigaro.fr/vox/societe/l-affaissement-de-la-morale-religieuse-sur-les-modeles-familiaux-explique-en-partie-l-opinion-des-francais-sur-la-gpa-20240506)

Newsletter hebdomadaire
Ne ratez aucune information. Recevez un seul e-mail avec toutes les actualités de la semaine.
Nous respectons vos données personnelles. Politique de confidentialité
Merci ! Votre inscription a bien été reçue.
Oups! Une erreur s'est produite. Si le problème persiste, contactez-nous.

Consulter les fiches repères

L'Union Européenne-Les commissions parlementaires
L'Union Européenne-Le processus législatif
L'Union Européenne-Les institutions
Le wokisme