« La PMA se rend maître de nos vies » : des couples témoignent

« La PMA se rend maître de nos vies » : des couples témoignent
Publié le
January 21, 2021

« On a eu l’impression d’être seuls au monde avec notre infinie tristesse. » Lise Baron et Aurélien Bonnet ont terminé leur parcours de PMA il y a dix ans, mais les « stigmates sont encore là ». Ils décident de rencontrer d’autres couples « frappés d’infertilité ». Diffusé le lundi 18 janvier à 23h05 sur France 3 Pays de la Loire, le documentaire Éprouvantes éprouvettes présente le témoignage de Karine et Quentin, Chantal et Samuel, Louise et Raphaël, Silvia et Guillaume. Ils cherchent à « mettre des mots et des images sur des acronymes, FIV, PMA, sur ces actes médicaux bien rôdés qui cachent une réalité sensible trop souvent occultée ».

Toutes les histoires sont différentes. Elles les conduisent parfois à l’étranger et ne se terminent pas toujours par un happy end. Les couples racontent la PMA qui « se rend maître de [leur] vie », de leurs corps qui « doivent se transformer en machine à procréer ». L’intimité des conjoints est mise à mal, le couple est parfois au bord de la rupture (cf. PMA : des couples sous tension).

Une procédure facile à accepter ?

Le parcours de PMA est jalonné de techniques que, malgré tout, ces couples tentent de mettre à distance. Guillaume énumère les étapes vécues en Espagne : « prélèvement des ovocytes de la donneuse, prélèvement des spermatozoïdes du donneur – moi en l’occurrence, fécondation in vitro, mise en culture et transfert deux jours plus tard ». Sans préciser ce qui est « mis en culture » et transféré.

Samuel souffre d’une « inversion chromosomique » qui l’empêche de donner « des chromosomes complets ». On lui parle alors de « dépistage préimplantatoire ». « Ça consiste en du tri de spermatozoïdes, explique Samuel. Ils vont choisir ceux qui ne sont pas concernés par les problèmes de chromosomes et réimplanter ces spermatozoïdes lors d’une FIV. » Essaie-t-il de s’en persuader ? Ou est-ce réellement ce qu’on lui a affirmé ? Car dans une procédure de diagnostic préimplantatoire, ce sont bien des embryons qui sont passés au tamis de la conformité génétique.

Source : genethique.org

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