La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit!

La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit!
Publié le
March 12, 2024
La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit! - L’éducation à la sexualité de la maternelle à la terminale est entérinée depuis le 5 mars par le Conseil supérieur des programmes de l’Éducation nationale. Une fausse bonne idée.

Dans un texte très attendu et publié le mardi 5 mars, le Conseil supérieur des programmes (CSP) préconise une « éducation à la sexualité »[1]. Ce faisant, il confirme la confusion qui règne au ministère de l’Éducation nationale sur la place de l’école dans l’épanouissement psychoaffectif de l’enfant. Il y serait traité de la sexualité comme d’une discipline parmi d’autres, comme on rajouterait un cours de langue qui permettrait la découverte de « la langue de l’autre », sous le vertueux principe d’aider l’enfant et l’adolescent à s’affirmer dans le « respect de l’autre ». Cette démarche est une erreur, et c’est une faute.

C’est la famille qui est le creuset de ce qu’entend gérer le programme du CSP!

Il s’agit d’une approche « gestionnaire » de la vie sexuelle, omettant que la sexualité est d’abord pour l’enfant un questionnement existentiel : « pourquoi y a-t-il deux sexes ? ». La réponse qu’il ébauche cherche sa réponse dans la vie familiale : il y a son papa et sa maman, dont l’union a détenu le pouvoir de faire venir au monde les enfants – il a compris qu’ils avaient jadis été petit garçon et petite fille. Son interrogation devient : « qu’est-ce donc qui les a rapprochés, faisant leur désir que je vienne, moi, entre eux, depuis eux, comme leur enfant ? »

Le CSP veut aider chacun à « trouver sa place dans la société ». Cette question est celle des jeunes adultes. Pour l’enfant, il s’agit de s’inscrire dans sa vie familiale, donc dans le lien filial qui l’unit à ses parents, depuis son vœu d’incarner les attentes qui ont porté sa venue au monde – non sans se distinguer d’elles pour affirmer sa personnalité : c’est l’enjeu psychoaffectif de l’enfance.

Le préalable à la découverte de l’autre, c’est pour l’enfant de s’établir soi-même avec confiance. C’est d’abord la relation à ces « grands Autres » que sont les parents, qui justement deviennent les parents parce qu’ils tissent le lien d’identification (« faire identique ») à leur enfant : le lien de « mêmeté » soude la vie familiale ; cela leur permet de le comprendre tout en assumant leur rôle protecteur. Cependant l’enfant rêve de devenir « grand », ce qui est pour lui devenir plus tard parent comme aujourd’hui sont ses parents. Quant à la différence des sexes, elle est tôt constatée corporellement par l’enfant (garçon ou fille) ; mais son identité sexuée se construit depuis l’appui du lien d’identification : du fils au père (transmission du masculin), de la fille à la mère (du féminin). Ce que prétend gérer le programme du CSP, la vie familiale en est le creuset.

Source : www.causeur.fr

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Commentaire du CPDH

Alors que le 9 février nous dénoncions au Sénat le projet de programme d’éducation à la sexualité, celui-ci a tout de même été entériné. Les risques pour les enfants sont pourtant nombreux et reconnus par les spécialistes :  mal être, dysphorie de genre, traumatismes, sexualité précoce, consommation de pornographie, violences, conduites à risque, agressions sexuelles…. et problématiques relationnelles à l’âge adulte.

Il faut protéger nos enfants de cet endoctrinement.

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