À peine né, le projet est déjà mort. Faire évoluer la loi sur la fin de vie, qui actuellement n'autorise ni suicide assisté, ni euthanasie, était l'une des promesses de campagne du chef de l'Etat. Tous les amendements votés depuis l'arrivée du texte à l'Assemblée sont cependant caduques depuis l'annonce de la dissolution de l'Assemblée nationale.
Si les discussions reprennent avec le nouveau gouvernement, il faudra repartir de zéro. Un coup dur pour les représentants d'associations qui s'impatientaient de ce texte. Parmi ceux qui espéraient le plus une évolution de la loi, et notamment une création de l'aide à mourir, les malades de Charcot, cette pathologie qui entraîne une paralysie générale et dont l'issue est fatale.
Source : www.europe1.fr
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Les débats sur l’euthanasie sont bels et bien suspendus, n’en déplaisent aux participants de la mort institutionnalisée. Nous espérons que la nouvelle Assemblée sera moins réceptive aux projets délétères du Gouvernement, et plus enclines à discuter d’une fin de vie digne pour tous avec le déploiement des soins palliatifs sur tout le territoire.