Début août, la Haute Cour a jugé que l’interdiction des bloqueurs de puberté introduite par le gouvernement dans le cadre d’une « législation d’urgence » était légale. Un recours avait été introduit par l’association TransActual UK qui entend faire appel de la décision. Le secrétaire d’Etat à la santé, Wes Streeting, s’est félicité de la décision du tribunal, déclarant que les soins de santé pour les enfants devaient être « fondés sur des données probantes » (cf. Enfants « trans » : des études, des faits).
De son côté la British Medical Association avait également demandé la levée de l’interdiction décidée par le gouvernement, remettant en cause la façon dont l’étude menée par le Dr Cass et sur laquelle se fonde la nouvelle politique britannique, a été réalisée (cf. Transition de genre chez les mineurs : un rapport appelle à la prudence).
L’un des porte-parole de ce travail l’a défendu, affirmant qu’il s’agit de « l’étude la plus vaste et la plus complète jamais réalisée sur le sujet », effectuée « en examinant 237 articles provenant de 18 pays ». Il a en outre rappelé que l’étude avait également fait l’objet d’une « large consultation » auprès des personnes ayant une expérience en la matière, du personnel de santé et des principaux experts du domaine. « Le rapport Cass est un rapport solide soutenu par des praticiens et fermement ancré dans les faits », souligne un porte-parole du ministère de la Santé.
Le NHS s’apprête par ailleurs à lancer son tout premier service pour « les patients transgenres souhaitant retrouver leur sexe de naissance ». Actuellement il n’existe pas de recommandations cliniques en la matière. Le NHS England doit établir un programme de travail sur le sujet d’ici octobre 2024.
Source : www.genethique.org