Les États-Unis facilitent l'accès à la citoyenneté pour les enfants nés de mères porteuses - L'enfant né d'une gestation pour autrui n'aura plus besoin d'être affilié au parent américain pour obtenir la nationalité américaine.
Les États-Unis ont facilité mardi 18 mai l'accès à la citoyenneté pour les enfants nés de mères porteuses ou à la suite d'une fécondation in vitro, une décision attendue par la communauté LGBT, après l'opposition de Donald Trump durant sa présidence. Selon les nouvelles règles établies par l'administration Biden, un enfant né à l'étranger d'un couple marié comprenant un ressortissant américain se verra accorder la citoyenneté à la naissance et ce, que l'enfant soit génétiquement affilié au parent américain ou à son époux ou épouse.
Le département d'État exigeait auparavant dans cette situation que l'enfant ait été porté par une citoyenne américaine ou soit génétiquement affilié à un ressortissant du pays. Ces nouvelles règles «prennent en compte les réalités des familles modernes et le progrès» dans les techniques de procréation assistée, a affirmé le porte-parole du département d'État Ned Price.
Le changement concernera à la fois les couples hétérosexuels et homosexuels, mais était particulièrement demandé par les familles LGBT, qui ont beaucoup bénéficié des techniques de procréation assistée pour accéder à la parenté biologique. Les associations de défense des droits des personnes LGBT s'étaient inscrites en faux, ainsi que des parlementaires démocrates, après la décision du département d'État sous l'ère Trump de rejeter la citoyenneté pour les enfants dans le cas où un seul des parents était américain.
Source : lefigaro.fr
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Alors qu'en Europe la CEDH met en garde contre la pratique de la GPA estimant qu'elle "pose des questions éthiques", les Etats-Unis vont encore plus loin dans la transgression de la filiation en donnant la nationalité à tous les enfants nés de mères porteuses à l’étranger, ce qui effacerait leurs origines véritables de leur état civil pour toujours et sans possibilité de retour.
C’est une violation flagrante des droits de l’enfant que ce pays cherche à imposer au reste du monde pour se faire de l’argent ! Rappelons que les Etats-Unis ne sont pas signataires ne la Convention Internationale des Droits de l’Enfant, et n’ont donc aucune intention de les protéger.