Cette ordonnance fait suite au constat que, aux Etats-Unis, « des professionnels de la santé mutilent et stérilisent un nombre croissant d’enfants influençables sous prétexte radical et faux que les adultes peuvent changer le sexe d’un enfant par une série d’interventions médicales irréversibles ». « De nombreux enfants regrettent rapidement d’avoir été mutilés et commencent à comprendre la terrible tragédie qu’est le fait de ne jamais pouvoir concevoir d’enfants ou de les allaiter », souligne le texte.
Dès lors, la nouvelle politique américaine est « de ne pas financer, parrainer, promouvoir, aider ou soutenir la soi-disant “transition” d’un enfant d’un sexe à un autre, et d’appliquer rigoureusement toutes les lois qui interdisent ou limitent ces procédures destructrices et qui changent la vie » (cf. Changement de genre : une jeune Américaine porte plainte).
Par conséquent, tous les organismes bénéficiant de subventions publiques « doivent annuler ou modifier toutes les politiques qui s’appuient sur les directives du WPATH [2] ». En effet, les dernières directives recommandaient la mise en place de parcours de transition médicale pour les mineurs, et ce sans limite d’âge (cf. Changement de genre chez les mineurs : la WPATH « coupable » d’une « fraude scientifique majeure et inqualifiable »).
Ces jeunes ne seront pas laissés sans soins. Au contraire, pour leur assurer des soins de qualité, le secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS) doit publier dans un délai de trois mois « une revue de littérature sur les meilleures pratiques pour promouvoir la santé des enfants qui souffrent de dysphorie de genre ou autre confusion identitaire ».
Alors que, après le Royaume-Uni, les Etats-Unis s’engagent pour protéger les enfants, la France, elle, semble sur le point de prendre une voie à rebours du principe de précaution avec les prochaines recommandations de la Haute Autorité de Santé (HAS, cf. HAS : vers un « service public de la transition de genre » ?).
Source : www.genethique.org
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Les Etats-Unis interdisent les transitions de genre chez les mineurs, c’est une bonne nouvelle pour la protection des enfants. Après le Royaume-Uni et les prises de recul dans les pays nordiques, espérons que la France en fera autant. L’idéologie du genre détruit la vie de nombreux jeunes mal dans leur peau, alors qu’une prise en charge psychothérapeutique adaptée serait absolument nécessaire.