L’inclusion, un impératif de droit et d’esprit - Lorsque l’on parle actuellement d’inclusion, on a en vue l’intégration de toutes les diversités, sur le fond des différences de sexes, âges, origines ethniques, obédiences religieuses, etc. Intégration défendue par la loi. C’est en particulier ce qui se passe dans la vie économique : les entreprises qui se veulent « inclusives » suivent les courants actuels – et les règles. Ceci, parfois de façon superficielle ou exclusivement pour se conformer aux normes émergentes, sans mesurer en quoi la notion d’inclusion est tout à fait fondamentale.
Ce que l’on demande de nos jours, bien sûr à juste titre mais de manière insuffisante, sont les inclusions des personnes handicapées, des femmes, des jeunes, des personnes âgées, etc. Et cette manière dont l’inclusion et la diversité sont abordées revient à oublier que l’inclusion est sur le principe celle de chacune et chacun, indépendamment de quelque caractéristique que ce soit, physique ou psychologique (sexe, âge, couleur de peau, religion, orientation sexuelle, etc.).
Autrement dit, la véritable inclusion consiste en la reconnaissance universelle de l’irréductible individualité de chaque personne. Sans que l’inclusion ait à voir avec tel sexe, tel âge, telles origines ethniques, telle obédience religieuse, etc.
Bien comprendre l’inclusion demande de comprendre comment on s’écoute les uns les autres. Or, il suffit de constater que lorsqu’on fréquente quelqu’un depuis longtemps on croit connaître la personne, pour s’apercevoir du problème. Car lorsqu’on croit connaître quelqu’un, qu’on apprécie ou pas la personne, le plus souvent on ne s’adresse plus à la personne lors des échanges qu’on a avec elle, mais à l’idée qu’on en a acquise lors des expériences passées qu’on a eues avec elle.
De là viennent la plupart des malentendus, car alors on ne s’écoute pas. On pré-juge de ce que l’autre est ou veut ou fera en fonction du passé. Et on est enfermé dans l’idée qu’on a de l’autre. On ne s’écoute plus les uns les autres au présent.
Source : theconversation.com
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Cet article revient sur une notion très à la mode, l’inclusion. Malheureusement, les tenants de « l’inclusion » n’ont souvent d’inclusif que le nom ! Dans un État de Droit, l’inclusion devrait concerner aussi bien les personnes handicapées, âgées ou défavorisées, etc. C’est l’esprit de ce droit qui doit primer, et non pas les volontés antagonistes des militants en tous genres.