Ainsi, l’assemblée générale des Nations unies lie la « maternité de substitution à des fins d’exploitation commerciale » à des questions plus larges liées à la traite des êtres humains, telles que « le travail forcé, la marchandisation et la demande persistante de pratiques d’exploitation ». Ce lien souligne la nécessité de traiter la maternité de substitution dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre la traite des êtres humains.
L’article 16 de la résolution souligne que la traite sous toutes ses formes, y compris la maternité de substitution, est alimentée par des « facteurs systémiques » tels que « la pauvreté, l’inégalité entre les sexes et les normes sociales négatives ». Ces conditions créent des environnements dans lesquels les femmes sont particulièrement vulnérables à l’exploitation.
Dès lors, la résolution demande instamment aux gouvernements de légiférer ou de renforcer la législation en vigueur afin de prévenir et d’éliminer la traite des êtres humains, y compris dans un contexte de GPA.
Source : www.genethique.org