Le texte contient deux mesures principales. La première est la mise en place d’une « procédure dérogatoire accélérée ». Ainsi, les personnes atteintes de pathologies à évolution rapide, causant des handicaps sévères et irréversibles, bénéficieront désormais d’une procédure dédiée pour l’attribution des droits et prestations, ainsi que pour l’adaptation du plan personnalisé de compensation du handicap auprès des maisons départementales des personnes handicapées (MDPH). Cette mesure vise à réduire les délais de traitement des demandes qui pouvaient atteindre jusqu’à neuf mois, une durée incompatible avec la progression rapide de la SLA.
La loi a également instauré l’extension de la prestation de compensation du handicap (PCH) pour ces patients, en supprimant la « barrière d’âge » de 60 ans pour l’accès à cette prestation. Auparavant, les patients diagnostiqués après 60 ans ne pouvaient prétendre qu’à l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), moins avantageuse financièrement. Cette disposition vise à réduire le reste à charge pour les patients et leurs familles.
Source : www.genethique.org
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Améliorer la prise en charge des malades de la SLA ou d’autres maladies est absolument primordial, bien plus que d’aider à mourir. Nous nous réjouissons que les parlementaires aient eu ce soucis pour les malades qui souffrent. Espérons qu’ils auront la même réflexion dans les débats sur la fin de vie.