« Nous avons criminalisé la vente d’organes, nous avons rejeté le travail des enfants et interdit le mariage des enfants, mais nous continuons à autoriser l’achat et la vente de bébés »

« Nous avons criminalisé la vente d’organes, nous avons rejeté le travail des enfants et interdit le mariage des enfants, mais nous continuons à autoriser l’achat et la vente de bébés »
Publié le
June 15, 2025
« Nous avons criminalisé la vente d’organes, nous avons rejeté le travail des enfants et interdit le mariage des enfants, mais nous continuons à autoriser l’achat et la vente de bébés » - Les 4 et 5 juin, Lima a accueilli la troisième conférence de Casablanca pour l’abolition universelle de la maternité de substitution (cf. GPA : la Déclaration de Casablanca organise une 3e conférence internationale au Pérou). L’événement, organisé par la Déclaration de Casablanca et l’Université de Piura, a rassemblé près de 300 participants venus écouter plus de 20 experts de différents domaines – avocats, médecins, philosophes et biologistes – de 8 pays, la plupart d’entre eux étant des femmes.

Le comité d’organisation du congrès a en outre animé une réunion avec des parlementaires et le vice-ministre des personnes vulnérables ainsi que des hauts fonctionnaires du ministère péruvien de la femme pour échanger au sujet des préjudices causés aux femmes et aux enfants par la pratique de la maternité de substitution.

« Nous ne pouvons pas continuer à croire au récit du libre choix lorsque les mères porteuses sont soumises à des pressions économiques et sociales »

La table ronde qui a rassemblé les juristes Diana Muñoz (Colombie), Simona Canepa (Chili), Maricela Gonzáles Pérez (Pérou), María Carrillo (Mexique) et Lorena Bolzón (Argentine), spécialistes du droit de la famille, de la bioéthique et de l’enfance, a permis de décrire la pratique de la maternité de substitution dans ces différents pays.

La GPA n’est pas contrôlée dans de nombreux pays de la région, où les conditions d’inégalité et de pauvreté structurelle affaiblissent la capacité des femmes à décider librement. « Nous ne pouvons pas continuer à croire au récit du libre choix lorsque les mères porteuses sont soumises à des pressions économiques et sociales », a insisté Diana Muñoz.

« Nous sommes à Lima, au Pérou, et c’est important. C’est important parce que l’Amérique latine est le prochain champ de bataille, a alerté quant à elle Olivia Maurel, née par GPA et porte-parole de la Déclaration de Casablanca, dans son discours de clôture. C’est important parce que les femmes de ce continent – vos sœurs, vos filles, vos voisines – sont ciblées, ciblées et exploitées par une industrie de la maternité de substitution qui pèse plusieurs milliards de dollars et qui a appris exactement comment tirer profit de la pauvreté et de l’invisibilité. » Ce marché devrait en effet atteindre 129 milliards de dollars d’ici 2032.

Source : www.genethique.org

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