Le nouveau Premier ministre avait par le passé interpellé sur la nécessité de développer les soins palliatifs (cf. François Bayrou à Matignon : un changement de cap sur la fin de vie ?). A priori défavorable à la dépénalisation de l’euthanasie et du suicide assisté, il ne s’était pas encore prononcé vis-à-vis d’un éventuel projet de loi relatif à la fin de vie.
Pressenti pour rester à l’Intérieur, Bruno Retailleau a voulu poser ses conditions. En matière de fin de vie, « la ligne rouge consisterait, pour moi, à ce qu’un gouvernement dépose un projet de loi » a-t-il déclaré au JDD [1]. Message reçu par Matignon ? Bruno Retailleau a regagné la place Beauvau.
Mais les incertitudes demeurent. En effet, Catherine Vautrin, nommée ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, avait, lors de sa précédente nomination à ce poste, défendu avec énergie le projet de loi du Gouvernement Attal visant à autoriser l’« aide à mourir ». Un « texte d’équilibre » soutenait-elle alors (cf. Fin de vie : Catherine Vautrin, première auditionnée de la commission spéciale).
Source : www.genethique.org
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Depuis la nomination du gouvernement Bayrou il y a trois semaines, de nombreuses interrogations entourent la question de la fin de vie. Les avis divergent au sein du gouvernement. Le débat à l'Assemblée Nationale, prévu initialement fin janvier, est à nouveau repoussé. Il est toujours temps de faire connaître les arguments qui sont à la défaveur du suicide assisté et qui sont synthétisés sur le tract édité par Faim2vie.