Pendant le confinement, les familles monoparentales entre débrouille et épuisement : "J'essaie d'être sur tous les fronts, mais je suis humaine et crevée" - Avec la fermeture des écoles, les parents doivent jongler entre leur activité professionnelle, souvent en télétravail, et la garde des enfants. Une situation particulièrement difficile pour les pères et mères "solos".
"Ce nouveau confinement avec les écoles fermées, je le vis comme une épée de Damoclès au-dessus de ma tête." Céline, qui élève seule ses trois garçons âgés de 6 à 12 ans, se dit "à bout". En télétravail, cette assistante de direction de 43 ans peine à jongler entre ses activités professionnelles et l'enseignement à distance pour les enfants, qui a repris mardi 6 avril. "Ça devient impossible pour les parents seuls de tout gérer", souffle-t-elle.
En France, une famille sur cinq est monoparentale, selon les données de l'Insee. Des foyers qui, comme celui de Céline, se composent dans l'écrasante majorité de mères seules avec enfants. Pour ces parents "solos", difficile de gérer à la fois "l'école à la maison, les angoisses des enfants liées au reconfinement, le travail et les tâches quotidiennes", raconte cette mère.
Avant même la fermeture des écoles, "les enfants étaient déjà à la maison", en raison de cas de Covid-19 au sein des classes ou de professeurs absents, souligne Céline. Depuis plusieurs semaines, ses journées se déroulent donc à "100 à l'heure. Tout faire en même temps, n'avoir aucune aide et aucun répit, tel est mon quotidien", expose-t-elle. Un rythme qu'elle ne parvient cependant plus à tenir depuis le début de la semaine : "J'ai dû me mettre en arrêt maladie, je suis tombée en épuisement."
Source : francetvinfo.fr
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La crise sanitaire a révélé la situation critique des familles monoparentales : le burn-out permanent, l'ombre de la précarité, le déficit d'attention... Et c'est dans ce contexte que le gouvernement et les parlementaires veulent aller au bout du projet de loi bioéthique qui créera davantage de familles monoparentales, d'enfants sans père, de structures familiales sciemment fragilisées.
Il est de notre devoir de résister ! Et puis, faisons de nos communautés chrétiennes des lieux d'aide et de solidarité fraternelle auprès des foyers où il n'y a qu'un seul parent.