Pour le Planning familial, s’attaquer aux enfants avant leur naissance ne suffit plus. Avec la campagne #MonEducSex, il viole désormais leur inconscient par des séances « d’éducation à la sexualité » dès l’école primaire. Au programme : sexualité prépubère, théorie du genre et polyamour dans la cour de récré.
En septembre dernier, prétextant à nouveau de la pandémie, le Planning familial lançait une campagne « d’éducation sexuelle et affective » à destination des jeunes, y compris des enfants. Sur la page Facebook du mouvement, on peut lire les récits de ces séances « d’éducation à la sexualité » animées par des militants du Planning, dans des classes de primaire et de collège : « En animation scolaire, une des choses que j’adore, c’est échanger autour des dessins des sexes : en général, c’est la grande surprise et des filles et des garçons, et je trouve ça dingue ! Pour moi, c’est un outil incroyable pour parler de sexualité. On parle de sexualité, de désir, avant même de parler d’IST, de protection, c’est ça que j’aime dans l’approche du Planning ».
Certaines séances se font par des mises en situation. « Les jeunes sont invité.e.s à s’imaginer: Ils.elles sont avec la personne de leurs rêves. Ils.elles se caressent, s’embrassent, se déshabillent. L’ambiance est complice, intime. Le désir monte, quand tout à coup l’un.e des deux partenaires dit “je ne veux pas aller plus loin” ». Et l’animatrice de préciser : « On fait aussi des séances avec des plus jeunes, parce qu’il n’est jamais trop tôt pour échanger sur les émotions, les notions de plaisir et de consentement, encourager les enfants dès le plus jeune âge à être à l’écoute d’elles et d’eux-mêmes. […] Je me souviens d’élèves de CM2 qui ont dit à la fin d’une séance : “on a pu dire ce qu’on ressent sans être jugé”, “ça nous apprend à mieux vivre ensemble” ». À quand des séances de travaux pratiques pour initier les élèves de CP à l’onanisme ?
Source : lincorrect.org