Alors que le projet attendu fin février devait inclure dans une même loi le développement des soins palliatifs et l’« aide à mourir » (cf. Fin de vie : Agnès Firmin Le Bodo précise les contours du projet de loi), le président « a décidé qu’il y aurait deux textes, un sur les soins palliatifs, l’autre sur la fin de vie », selon les propos de certains participants.
« Des questions par essence différentes »
La demande était portée par les responsables chrétiens et juifs. En septembre, elle avait été formulée dans une tribune de douze députés de tous bords (cf. « Aide active à mourir » et soins palliatifs doivent être dissociés exhortent des députés) . « Combiner dans un même texte des questions par essence différentes serait une erreur et nous priverait collectivement de la liberté d’expression que nous confère la Constitution » prévenaient-ils.
La demande avait aussi était faite par un collectif d’organisations soignantes qui réclamait la disjonction des deux volets (cf. Projet de loi sur la fin de vie : « le mépris affiché à l’égard de soignants désormais qualifiés de secouristes à l’envers »). « Mettre dans un même texte, un sujet qui fait consensus – les soins palliatifs – et un autre qui fait toujours polémique – l’aide à mourir -, dans un calendrier qui s’étire, c’est prendre le risque de ne pas avancer sur le développement des soins palliatifs » alertait encore hier soir, Claire Fourcade, présidente de la Société française d’accompagnement et de soins palliatifs (Sfap) lors d’une visioconférence sur la fin de vie.
Source : www.genethique.org
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Dommage pour la fin de vie ! Les Ministres du culte y ont cru, et nous aussi ! Suite à un quiproquo sur le discours du Président Macron à l’occasion des vœux aux différents cultes, il n’y aura finalement pas deux textes distincts sur la fin de vie, un pour les soins palliatifs et un autre pour « l’aide active à mourir ». Même si l’annonce a été faite d’une stratégie décennale des soins palliatifs d’ici février, la volonté de réunir les soins palliatifs et l’euthanasie dans un même projet de loi relève plus de l’idéologie que du soucis véritable d’une fin de vie digne.