Quand même les Chinois se dressent contre la GPA - Zheng Shuang est une jeune et jolie starlette chinoise de 29 ans.
Tout lui souriait dans la vie, surtout qu’elle avait trouvé un amoureux, un jeune producteur de télévision du nom de Zhang Heng. Il ne lui manquait qu’une seule chose : elle ne pouvait pas avoir d’enfants. Le couple eut donc recours à la gestation pour autrui (GPA). Par « sécurité », ce n’est pas un, mais deux bébés, qu’ils « mirent en route », en recrutant des mères porteuses américaines. Les bébés naquirent respectivement en décembre 2019 et en janvier 2020.
Hélas, au moment de ces naissances, le couple Zheng et Zhang venait de se séparer. Un an plus tard, un scandale éclata sur les réseaux sociaux chinois, lorsque le père informa ses abonnés qu’il était bloqué depuis un an aux États-Unis, car son ex-compagne ne voulait pas reconnaître les enfants, et lui-même ne pouvait pas rentrer en Chine avec des enfants nés d’une autre mère.
Le scandale s’intensifia avec la diffusion sur Internet d’une conversation téléphonique enregistrée de Zheng avec ses parents. Sa mère lui conseillait d’abandonner les enfants, tandis qu’elle-même exprimait sa frustration et sa colère contre le fait qu’on ne puisse pas avorter à 7 mois, âge qu’avaient les fœtus au moment de la séparation du couple. Elle aurait voulu « effacer » les bébés en même temps que son histoire d’amour.
La Chine est un cas intéressant pour les questions d’éthique. Le pays est, en effet, tiraillé entre une morale confucéenne classique et un respect de la vie humaine très inférieur à celui de l’Occident.
Source : infochretienne.com
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Cette histoire nous donne un aperçu de ce qui pourrait arriver de plus en plus régulièrement sans interdiction internationale de la GPA. Au-delà des questions de filiation et de droits de l’enfant, ces situations de bébés abandonnés par leur mère biologique et rejetés par leurs parents d’intention, nous interrogent sur la valeur accordée à la vie humaine.