René Frydman : La « GPA éthique » n’existe pas - Il est l’un des pères de la gynécologie moderne. A 78 ans celui qui s’est battu aux côtés des couples infertiles, s’oppose aujourd’hui à la gestation pour autrui. Interrogé par Rebecca Fitoussi dans l’émission « un monde, un regard » le professeur René Frydman, toujours en activité, revient sur son refus que le corps de l’autre soit instrumentalisé pour assouvir le désir d’enfants.
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Au début de sa carrière « Il n’existait ni fécondation in vitro, ni interruption volontaire de grossesse, ni Amniocentèse ». Celui qui dit de lui-même qu’il a vécu « les 40 glorieuses de la gynécologie » et qui a permis que les femmes ne subissent plus leur maternité mais la désirent, revient sur les limites qu’il a toujours posées à l’exercice de son métier : « J’ai toujours été totalement opposé à la GPA (gestation pour autrui), dont on parle moins… heureusement. Parce qu’on se met toujours du côté de ceux qui vont en bénéficier : c’est comme si vous demandiez à un propriétaire d’esclaves s’ils sont pour l’esclavage ou contre. Ce n’est pas à ces gens-là qu’il faut le demander. »
Source : publicsenat.fr
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Une interview très intéressante d’un gynécologue reconnu qui se prononce contre la GPA. Aux côtés des femmes depuis quatre décennies, il confirme que le lien in utero entre la mère et l’enfant ne peut pas être nié au profit des désirs égoïstes d’adultes en mal d’enfants. Il existe forcément un conflit d’intérêt quand on demande à ces adultes de se prononcer sur la GPA, plutôt qu’aux femmes ou aux enfants qui subissent cette marchandisation.