Les autorités chargées de la lutte contre la traite des êtres humains devront coordonner leurs actions pour que les victimes puissent bénéficier d’un soutien et d’une protection appropriés. Leur droit d’asile devra également être respecté.
Les Etats membres devront ériger en infraction pénale le fait d’utiliser volontairement « les services d’une victime d’une infraction liée à la traite ». Des sanctions « efficaces, proportionnées et dissuasives » devront être mises en place. Dans le cas d’un mariage forcé, d’une adoption illégale ou d’une gestation par autrui à des fins d’exploitation, la peine sera de cinq ans à dix ans de prison (cf. GPA : le double discours de l’Europe). La peine maximale sera appliquée en cas de circonstances aggravantes comme la diffusion non consentie d’images ou de vidéos à caractère sexuel.
En outre, les procureurs pourront choisir de ne pas poursuivre les victimes ayant commis des actes criminels sous la contrainte.
Source : www.genethique.org
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