L’Organisation mondiale de la santé (OMS) veut élaborer une liste de recommandations pour «améliorer l’accès des personnes transgenres à une offre de soins de qualité, et respectueuse». L’agence des Nations unies pour la santé publique a annoncé fin décembre qu’elle réunirait à son siège de Genève, du 19 au 21 février 2024, un collège de 21 experts qui travailleront à la rédaction de ces recommandations. Cette initiative est portée conjointement par trois départements au sein de l’OMS, respectivement en charge de l’égalité des genres et de l’inclusion, de la prévention des maladies sexuellement transmissibles, et de la recherche en santé reproductive.
«Ces recommandations seront centrées autour de cinq thèmes, indique l’OMS : les soins permettant une transition de genre, y compris la prise d’hormones ; la formation du personnel de santé qui administre ces soins ; la prise en charge des personnes trans victimes de violence en raison de leur identité de genre ; les politiques de santé permettant l’inclusion de la diversité des genres ; et la reconnaissance légale du droit à l’autodétermination de son genre».
Une transition de genre peut revêtir plusieurs formes : sociale (se faire appeler par un autre prénom, demander d'être «genré» différemment dans les interactions de la vie quotidienne), administrative (changer de prénom et de sexe à l'état civil) ou médicale (bloqueurs de puberté, traitements hormonaux, chirurgie de la poitrine ou des organes génitaux).
Or le domaine médical est confronté dans plusieurs pays à une hausse des demandes de transition, accompagnée d'une montée en puissance des revendications des mouvements trans, qui dénoncent des conditions d'accès trop difficiles aux parcours de transition. Les militants transactivistes réclament en particulier deux choses : être impliqués davantage en tant qu'acteurs des décisions de santé relatives aux trans, et obtenir la dépathologisation complète des parcours de transition.
Source : www.lefigaro.fr
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Les mouvements transactivistes continuent leur lobbying pour anéantir tout principe de précaution ! Dommage que l’OMS, qui fait autorité dans les politiques de santé publique, ne soit pas en capacité de donner un avis objectif sur la question. Les effets néfastes sur la santé physique et psychique des transitions de genre précoces ou précipitées, sont pourtant bien connus maintenant, avec notamment un certain nombre d’enfants concernés par des scandales sanitaires.