« Transition de genre » : le mineur apte à consentir ? - Aujourd’hui, des « centaines d’enfants et adolescents dits transgenres accèdent à des parcours “de transition médicale“ ». Des parcours qui consistent dans un premier temps à ingérer « sur prescription des hormones chimiques dont ils seront dépendants à vie, et qui ont été testées et approuvées par le biais d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour une catégorie de population à laquelle ils n’appartiennent pas ». Puis, pour certains, à subir « l’ablation de leurs caractéristiques sexuelles secondaires et de leurs organes génitaux pourtant en parfait état de fonctionnement ».
Pour leur administrer ces « traitements », médecins et chirurgiens affirment avoir recueilli le « consentement éclairé » de ces enfants et adolescents.
Selon le Code de la santé publique, le consentement du mineur doit « être systématiquement recherché s’il est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision », bien que ce soit les titulaires de l’autorité parentale qui consentent effectivement à l’acte médical. Un consentement éclairé qui passe d’abord par une information adéquate.
Mais, en matière de transition de genre, « il existe aujourd’hui à travers le monde des controverses médicales très fournies sur les conséquences des parcours de transition médicale dont est pointé le caractère expérimental », rappelle Olivia Sarton, directrice scientifique de l’association Juristes pour l’enfance. Des controverses souvent tues face au jeune patient (cf. Genre : 140 médecins et intellectuels appellent à informer les jeunes objectivement).
Source : genethique.org