Trisomie 21 : « J’ai eu deux papiers : l’un pour arrêter la grossesse, l’autre pour ne pas porter plainte contre l’hôpital » - « Lorsqu’on m’a parlé de la suspicion de trisomie 21 à mon cinquième mois de grossesse, j’ai eu deux papiers : l’un pour arrêter la grossesse, l’autre pour ne pas porter plainte contre l’hôpital. Moi, ce que je voulais savoir, c’était ce qu’est la trisomie 21. » Alice Drisch est la mère d’un petit Isaac né en mars 2020 et la fondatrice de l’association M-21 destinée à apporter « écoute et informations aux parents » après le diagnostic (cf. Annonce d’un diagnostic et impact mémoriel : l’exemple de la trisomie 21).
« La question que se posent la majorité des parents, c’est : “à quoi va ressembler ma vie ?“ », affirme la jeune maman. « Je témoigne donc de ce qui peut arriver – même s’il y a beaucoup d’inconnues – en négatif, et en positif », explique-t-elle.
Une seule proposition : arrêter la grossesse
La jeune femme assure rester « surprise face à certains médecins qui s’étonnent de la peau marbrée d’Isaac ». Selon elle, la plupart des médecins font preuve de « méconnaissance », voire de « désintérêt total », car leur logique consiste à proposer « quasi-systématiquement » l’arrêt de grossesse. Et « sans rien expliquer » (cf. Dépistage prénatal : les familles sous pression).
Devant le sentiment de solitude ressenti après le diagnostic, « j’ai voulu me rapprocher de certaines associations, mais on ne m’en a indiqué aucune », raconte la maman d’Isaac.
Source : genethique.org