Vers l’abolition de la femme ? - L’idéologie haineuse du genre n’est pas un féminisme ; elle n’a jamais été qu’une subversion du féminisme.
La récente controverse relative à la mention du sexe masculin/féminin sur les cartes d’identité, en Belgique après d’autres pays européens, paraît dérisoire.
En réalité, cette tentative avortée par le ministre fédéral David Clarinval (MR, centre-droit), constitue l’énième manifestation de la radicalisation de la gauche (socialiste) et de l’extrême gauche (écologiste) occidentales sur le thème de l’idéologie du genre.
Selon l’idéologie du genre (Judith Butler), la réalité biologique du sexe ne compte pas.
Seule importe la décision de la personne concernée sur son genre : homme, femme, et mille variations « non binaires ». Cela vous paraît absurde ? Aujourd’hui, le droit belge permet de changer de sexe sans le moindre réquisit biologique — par simple déclaration de volonté, comme on change de domicile. De sexe, et non seulement de genre. L’idéologie du genre est d’abord une idéologie du sexe, plus exactement de négation du sexe dans sa réalité biologique.
En offre une illustration l’accès de personnes nées biologiquement hommes aux compétitions sportives pour femmes. Depuis 2015, nombre de fédérations sportives américaines ont autorisé des personnes nées biologiquement hommes à participer au sport féminin.
Certes, des limites sont consenties. De sorte qu’il ne suffit pas de se proclamer femme pour pulvériser des athlètes femmes en compétition de Mixed Martial Arts (MMA) ou de boxe. Toutefois, ces critères sont suffisamment souples pour permettre à des athlètes dotées d’un pénis — songeons au cas emblématique de l’Américaine Lis Thomas, en natation — de participer à des compétitions féminines. Encore ces critères, plutôt larges on le constate, sont-ils contestés parce que « restrictifs ».
Dans un article publié en 2017 par une revue médicale (sic), il fut ainsi allégué :
« Actuellement, il n’existe aucune recherche directe ou cohérente suggérant que les personnes transgenres de sexe féminin (ou masculin) ont un avantage athlétique à n’importe quel stade de leur transition (par exemple, hormones transsexuelles, chirurgie de confirmation du genre) et par conséquent les politiques de sport de compétition qui imposent des restrictions aux personnes transgenres doivent être examinées et potentiellement révisées. »
Source : contrepoints.org